Réussir sa transition professionnelle : Les 6 étapes d’un chemin de transformation durable
Changer de voie professionnelle, ce n’est pas simplement passer d’un job à l’autre. Réussir une transition, c’est souvent l’occasion – et parfois la nécessité – de revisiter en profondeur ce qui fait sens pour soi.
Derrière l’envie de renouveau se cache bien plus qu’un besoin de nouveauté : une aspiration à se réaligner, à retrouver sa juste place.
Catherine Chavigny accompagne les transitions professionnelles qui sont également des mutations identitaires, des métamorphoses qui font advenir le nouveau qui appelle en soi.
Ce processus d’accompagnement fait plonger au coeur de soi et de son parcours pour mieux repartir, avec soi, avec les autres, en cohérence, dans son activité.

Quelles sont les étapes clés d’une transition professionnelle réussie ?
Une transition réussie ne s’improvise pas. Elle s’élabore, pas à pas, dans un cheminement à la fois personnel et professionnel.
Elle est l’opportunité de remettre à plat des comportements qui nous limitent, de repenser nos choix, de remettre de la cohérence entre qui nous sommes et ce que nous faisons pour ensuite prendre des décisions qui nous correspondent.
Voici les grandes étapes, telles qu’elles se dessinent dans l’approche de Catherine Chavigny et dans les parcours qu’elle accompagne avec une approche originale faite d’accompagnement individuel et collectif, incluant des approches multiples et créatives :
1. Le temps du recul.
Il s’agit d’abord de prendre de la hauteur. Prendre du temps pour soi, ralentir, observer ce qui se joue. C’est une étape essentielle pour sortir des automatismes et commencer à se poser les bonnes questions :
Qu’est-ce qui me pèse ? Qu’est-ce qui me met en joie ? Qu’est-ce que je ne veux plus ?
2. La clarification de ses essentiels.
C’est le moment de revisiter son histoire, ses talents, ses aspirations profondes. Identifier ses besoins psychologiques, ses moteurs et ses limites. Déconstruire les croyances limitantes pour mieux écouter ce qui a vraiment du sens pour soi.
3. La traversée émotionnelle.
Changer ne va pas sans émotions : peurs, doutes, excitation, vertige. Apprendre à les accueillir, à les exprimer, à les traverser avec bienveillance et avec un accompagnement adapté permet d’éviter de saboter sa démarche ou de replonger dans l’ancien.


4. Explorer d’autres possibles
C’est une phase d’exploration, où l’on teste, imagine, enquête, s’autorise des envies parfois enfouies. On peut découvrir de nouvelles postures professionnelles, envisager des pistes inattendues. C’est le temps du reset, de la créativité, de la curiosité, et aussi de l’action, au travers de rencontres réseau exploratoires préparées avec soin.
5. Le choix et l’engagement dans une voie
Après cette phase de rencontres terrain, des portes s’ouvrent et d’autres se ferment. Une ou plusieurs voies vont apparaitre plus nettement, et il sera alors temps de décider de la voie choisie et de s’engager. Il pourra s’agir de prendre un nouveau poste, de mettre en oeuvre un nouveau projet, ou de créer une activité.
6. L’ajustement et la consolidation.
Enfin, après avoir démarré dans un nouveau poste ou une nouvelle activité, il s’agit d’ancrer ses nouveaux repères, d’apprendre à naviguer dans sa nouvelle posture, de continuer à écouter ce qui fait sens. Cette phase permet de construire un équilibre plus juste, plus respectueux de soi, plus fluide, et qui puisse s’inscrire dans la durée.
Transition professionnelle : ce à quoi on cherche à échapper… et ce que l’on emporte avec soi
Beaucoup entament une transition avec une idée simple : échapper à ce qui ne va plus. En changeant d’environnement, on suppose que les problèmes disparaitront. Trop de pression, une hiérarchie difficile, un sentiment d’illégitimité, un besoin de reconnaissance ou de respiration… Si ces raisons sont légitimes, elles ne sont pas suffisantes dans un certain nombre de cas
Changer d’environnement ne garantit pas que certains schémas ne se répéteront pas. Si, par exemple, je me laisse régulièrement déborder, si j’ai du mal à poser des limites, à exprimer mes besoins ou à prendre ma place, alors ces dynamiques risquent fort de me suivre, quel que soit le nouveau poste ou projet. Et il est malheureusement fréquent que les problèmes “d’avant” réaparaissent.
C’est pourquoi réussir sa transition professionnelle passe dans le cadre d’un accompagnement en profondeur également par un travail de fond sur ses fonctionnements et ses freins, et pas seulement de définir les prochaines étapes et ce qui fait sens.

1- Prendre le temps du recul pour aller à la rencontre de soi
La réussite d’une transition ne repose pas uniquement sur une bonne stratégie, une liste d’options de carrière ou sur la rapidité de mise en oeuvre.
Ecoute et introspection
Elle nécessite d’abord un vrai temps d’écoute et d’introspection. Comprendre ce qui m’anime, identifier ce qui m’entrave, reconnaître mes talents et mes besoins profonds : c’est la première étape d’un changement durable.
Cette étape est sous-estimée par de nombreuses personnes qui pensent qu’une transition consiste à chercher un nouveau poste le plus rapidement possible. C’est le cas lorsqu’on sait exactement ce que l’on veut, mais il ne s’agit dans ce cas pas d’une transition “métamorphose” où l’on sent qu’autre chose appelle en soi.
Après plus de 15 ans d’expérience d’accompagnement des transitions, Catherine Chavigny observe que plus cette phase est suffisamment approfondie, plus la phase “aval” de rencontres professionnelles et de mise en oeuvre d’un projet est fluide : c’est une étape qui clarifie, renforce, aligne, ancre.

« Jachère professionnelle »
Dans des situations où la phase de transition fait suite à une difficulté ou même une crise, Catherine parle alors de « jachère professionnelle », lorsque qu’il est avant tout nécessaire de se retrouver, après un burn-out par exemple, ou une crise comme une faillite d’entreprise, une maladie, et que le temps d’introspection est prématuré : un moment pour ne plus être dans le faire, mais dans l’être.
« Tourner la page »
C’est ce que Catherine Chavigny appelle la phase «Tourner la page», nécessaire dans ces situations où le besoin premier est cette reconnection à soi, à ses sensations, à ses perceptions, et sortir de la crise. Pour se retrouver.
Un espace où l’on peut débrancher sans chercher immédiatement des réponses productives. Parmi les exemples de “jachères” ressourçantes, il y a eu des randonnées à pied, en vélo, des séjours à l’étranger, toujours salutaires. Au retour de ces personnes, nous avons poursuivi l’accompagnement.
2- La clarification de ses essentiels : se reconnecter à ce qui compte vraiment

Clarifier ses essentiels, c’est faire le tri entre ce qui vient de soi… et ce qui vient des attentes des autres.
C’est se demander : qu’est-ce qui me met en mouvement ? Quelles sont mes valeurs et comment ai-je envie de les incarner ? Qu’est-ce que je veux vraiment porter pour la suite de ma vie professionnelle ?
Ce travail ne se limite pas à identifier des compétences ou des centres d’intérêt : il invite à revisiter son parcours avec un nouveau regard, à reconnaître ses zones de force, mais aussi ses besoins profonds – de reconnaissance, de liberté, de contribution, de cohérence…
À revisiter aussi les moments d’échec ou de “moins bien” pour en comprendre les composantes.
C’est souvent l’occasion de déconstruire certaines croyances limitantes, de renouveler son regard sur ce qui compte, de se libérer d’injonctions anciennes et devenues trop lourdes (« il faut être performant », « il ne faut pas décevoir », « il faut prouver » “il faut faire plaisir”) pour se réaligner sur ce qui fait sens.
Il est également clé dans cette phase de se reconnecter à soi, au sens des 5 sens : sentir, voir, entendre, goûter, toucher, se rebrancher à ses sens pour pouvoir s’orienter au plus juste, et pour ne pas laisser notre tête seule décider de notre avenir.
Les ateliers d’expression artistique proposés ainsi que les séances de coaching dans la nature sont des accélérateurs de reconnexion à soi et à ses perceptions.
Clarifier ses essentiels, c’est poser les bases d’un projet professionnel qui soit un vrai choix. Un choix nourri, lucide, qui donne envie d’avancer avec confiance et justesse. La clôture de cette étape prendre la forme d’une synthèse ou “boussole des essentiels”, élément préalable à l’ouverture de pistes possibles.
3- La traversée émotionnelle, une étape souvent sous-estimée
Une transition professionnelle est aussi une transition émotionnelle. Elle réveille peurs, doutes, culpabilité, mais aussi espoir et enthousiasme. Et c’est normal !
Accepter cette instabilité, l’accueillir, plutôt que chercher à l’éviter, est une clé. Apprendre à ne pas se laisser guider par la peur ou l’anxiété est une victoire personnelle majeure.
C’est là que l’accompagnement prend tout son sens : pour traverser ces émotions, les mettre en mots, et en faire des ressources plutôt que des obstacles. Et plus largement, en profiter pour apprendre à faire alliance avec ses émotions, à les considérer comme des messagères de nos besoins et à les appréhender comme telles.

Comme l’exprime une cliente :
« J’ai retrouvé une forme d’énergie intérieure. J’ai intégré des réflexes pour la prise de parole en public. Et j’ai compris que reprendre ma voix, c’était aussi reprendre ma voie. »
4- Explorer d’autres possibles et se mettre en mouvement : de l’élan à l’action
Une fois les essentiels clarifiés et les résistances apprivoisées, vient une étape charnière : celle où l’on commence à s’ouvrir, à tester, à avancer.
C’est le moment où l’on se reconnecte à son imagination, à ses désirs profonds, à son intuition. On s’autorise à sortir des sentiers battus, à envisager des projets inattendus, à réinventer sa manière de travailler ou d’exister professionnellement.
Ce mouvement passe souvent par l’exploration : se former, rencontrer, expérimenter, créer des liens… On se libère du regard extérieur pour retrouver un rapport plus libre et vivant à ses envies. On ose dire : et si je faisais autrement ?.
Mais cette phase ne reste pas dans l’imaginaire. Elle appelle à l’action, même modeste. Prendre la parole, tester un format, refuser une mission qui ne correspond plus, postuler à un poste audacieux, initier une première collaboration…
Chaque pas, même imparfait, renforce la clarté et la confiance.C’est une phase vivante, parfois faite de tâtonnements, mais qui ancre peu à peu une nouvelle posture. Agir, ici, ce n’est pas aller vite : c’est incarner ce que l’on a compris de soi. C’est faire émerger une nouvelle voie, en cohérence avec qui l’on devient et accepter d’avancer étape après étape, en tirant des enseignements de tout ce qu’on met en place.

5- Le choix et l’engagement dans une voie
La phase de réflexion sur son parcours, sur soi, sur ses compétences permet d’aboutir à la “boussole des essentiels”, cahier des charges du projet à venir. La phase d’exploration des possibles confronte ces idées que l’on a eues à la réalité d’un marché, d’un domaine, d’un secteur.
Tisser des liens entre ces idées, aspirations, moteurs, et cette réalité ferme des portes auxquelles on croyait fermement, et en ouvre heureusement de nouvelles que nous n’avions pas imaginées. De cette étape qui est une aventure, car nous ne savons jamais ce qui va se passer, émerge à un moment donné une ou deux voies.
Il est alors nécessaire de décider : est-ce que j’y vais ? est-ce que je décide d’y aller maintenant, vraiment ? De quoi ai-je besoin pour prendre cette décision ? Il est en effet nécessaire de sortir à un moment donné de l’exploration pour se positionner. Et c’est ainsi qu’une nouvelle phase de mise en oeuvre de son projet est officialisée, dans laquelle on s’engage.
On parle aussi de ces moments de “non-retour”, lorsqu’on sent qu’on ne pourra plus repartir en arrière, et même si le projet n’a pas encore totalement pris forme.

6- L’ajustement et la consolidation : ancrer les nouveaux repères
Une fois l’élan de l’action enclenché, vient le temps d’ancrer. C’est une phase moins visible, mais tout aussi déterminante. Elle permet de stabiliser les changements amorcés, de consolider sa posture, et de transformer des expérimentations en nouveaux repères durables.
C’est à ce moment-là que l’on affine ses choix, que l’on ajuste ce qui ne fonctionne pas tout à fait, que l’on renforce ce qui soutient l’équilibre retrouvé. Cette étape demande de la patience, de la persévérance… et parfois, de renoncer à certaines habitudes anciennes qui résistent encore.
Elle est aussi l’occasion de mettre en action les bases concrètes d’un nouveau fonctionnement que l’on avait souhaité et de les mettre à l’épreuve du feu, c’est-à-dire de la réalité : une organisation différente, une relation au travail plus juste, des limites plus claires, une confiance mieux ancrée. C’est là que le travail de fond réalisé en amont prend toute sa valeur et que l’accompagnement est important.
Consolider, c’est apprendre à rester fidèle à soi-même dans le temps, à maintenir le cap même face aux doutes ou aux sollicitations extérieures, et aux déséquilibres inévitables qui surviennent, comme pour nous tester.
C’est inscrire dans la durée une transformation qui, jusque-là, était en devenir. Une manière de dire : « cette fois, c’est vraiment moi qui choisis».

Repenser sa posture et se sentir légitime
Pour réussir sa transition professionnelle, il est souvent nécessaire de retravailler sa posture : prendre confiance, assumer ses choix, incarner une nouvelle légitimité, en particulier lorsqu’on franchit une étape vers plus de responsabilités, un poste de direction générale au lieu d’une direction opérationnelle, par exemple, ou la création d’une activité. Là encore, certains freins sont internes : injonctions, croyances limitantes, peur du regard des autres.
Un coaching adapté permet de déconstruire ces croyances, de poser des actes concrets, et de développer une posture à la fois affirmée et sereine, au juste niveau.
Une transition réussie, c’est aussi apprendre à faire des choix
Le parcours de transition ne mène pas nécessairement à un grand virage. Il peut s’agir de repositionner son poste ou sa pratique actuelle, d’exercer son activité autrement, ou de créer une nouvelle façon d’être professionnel·le. Le parcours de transition peut également mener à une transformation totale de sa trajectoire, une reconversion ou un changement fort.
Ce qui importe, c’est d’agir depuis un lieu de clarté intérieure, avec une vision réaliste et inspirée.Comme l’écrit Catherine Chavigny, coach spécialisée dans ces accompagnements de transition profonde :
« La transformation est un processus d’apprentissage et de désapprentissage. Il n’y a pas de transformation sans émotions. Et il n’y a pas de transition réussie sans un réengagement profond envers soi-même, qui renouvelle la contribution que l’on souhaite porter dans le monde »
Catherine Chavigny, coach spécialisée dans ces accompagnements de transition profonde
CREATIVE FUTURE : un parcours pour créer votre vie professionnelle à votre image
Catherine Chavigny propose un accompagnement sur 8 mois baptisé CREATIVE FUTURE, qui mêle coaching individuel, ateliers artistiques, immersion dans la nature et pratiques de communication non violente.
Une approche puissante, sensible et structurée,
pour retrouver l’élan,
construire un projet réaliste et inspirant,
retrouver du plaisir à travailler
dans la joie d’exprimer ses compétences et ses talents,
avec sens.
Avec plus de 15 ans d’expertise dans l’accompagnement des transitions de dirigeant(e)s, entrepreneur(e)s, indépendant(e)s, artistes à des moments délicats de leurs parcours, elle a enrichi son approche de méthodologies innovantes permettant de replacer son intelligence sensible et créative, souvent les grandes oubliées de nos vies professionnelles, au coeur du changement souhaité.
La particularité de son approche est aujourd’hui de proposer un programme d’accompagnement composé de séances individuelle de coaching et d’ateliers en collectif permettant d’explorer ses problématiques autrement, grâce à l’expression artistique. Ainsi les ateliers : Sculptez votre projet avec l’argile, Dessinez votre carnet de route, Imaginez votre avenir avec le récit, Incarnez votre projet avec les techniques du seul-en-scène…ouvrent de nouvelles perspectives sur soi et sur ses projets.
Nul besoin de savoir sculpter, dessiner, écrire : la priorité est de ressentir une curiosité pour ces approches, l’envie d’expérimenter et le désir ardent de créer des changements dans sa vie.
Car cette décision de s’engager est clé pour faire de cette aventure qu’est une transition professionnelle un tournant majeur dans sa vie professionnelle et un nouveau départ enthousiasmant en cohérence avec soi.
On y découvre bien plus que ce que l’on cherchait, car la transformation personnelle qui s’opère change le regard sur soi et sur le monde.
Envie de réussir votre transition professionnelle avec justesse et profondeur ?
👉 Réservez une séance de coaching découverte avec Catherine Chavigny
Ces accompagnements peuvent prendre la forme d’outplacement pour des dirigeants et managers quittant une entreprise, et de propositions d’accompagnement à la transition professionnelle, spécifiant les objectifs visés pour les professionnels choisissant de s’engager dans cette démarche pour eux-mêmes, en tant qu’indépendants, entrepreneurs ou particuliers.